[Abstract]
Depuis vingt ans les automates d’information interactifs en lieux publics proposent des services transactionnels, des services d’information et d’orientation et des fonctionnalités plus didactiques notamment muséologiques. Ils ont ainsi habitué un grand nombre d’usagers à des procédures de dialogue formaté indispensable pour établir une interaction. Le présent article rend compte de deux études comparatives conduites à vingt ans d’intervalle qui rendent compte des évolutions des rapports homme-machine. On voit notamment qu’il s’est opéré une véritable « professionnalisation » des usagers, mais que rien n’indique que ce comportement soit extensible au-delà de ce groupe d’usagers.